Après l’arrivée des photos panoramiques et des vidéos à 360°, voilà qu’il est possible d’être en complète immersion grâce aux casques à réalité virtuelle. Du marketing au design en passant par les jeux vidéo, projection dans un futur (proche) où le virtuel prend le pas sur le réel.
Nous sommes en 2018 (peut-être même fin 2017), et les casques virtuels se sont vendus comme des petits pains. Il faut dire que le choix s’est élargi, l’oculus rift a plein de nouveaux concurrents. Le temps où il était un accessoire peu accessible est révolu.
Le jour se lève avec un soleil magnifique, ce sont les premières lueurs printanières et malgré un nombre incalculable de dossiers sur les bras, la perspective de l’été est la seule qui vaille. Mais cette année je veux être certain que la destination me laissera sans voix. Si seulement je pouvais me rendre au Grand Canyon, là, tout de suite, pour avoir un aperçu de la vue… Ah mais, Google a lancé une version de Google Earth en réalité augmentée, allons voir ce que ça donne. 4h plus tard, les yeux écarquillés, l’ouest américain n’a plus de secret pour moi. Je me demande si ça vaut vraiment la peine de s’imposer 10h d’avion.
Il est déjà 14h, je dois aller en ville pour m’acheter une chemise mais pendant que je profitais du climat de San Francisco, celui de la région parisienne s’est un peu dégradé. Beaucoup même. Je sens qu’il va falloir renfiler le casque. En plus de faire des collections qui me plaisent, Zara a eu l’intelligence de travailler avec Diakse, une start-up qui permet aux entreprises de proposer des boutiques virtuelles. Je trouve une superbe chemise mais je rencontre la plus grande limite de cette technologie : impossible de savoir si les vêtements taillent bien ! « Il faudra certainement que j’y aille en vrai ».
La journée est passée et je n’ai pas du tout travaillé. Un client important attend des illustrations 3D mais je sais que le temps va me manquer. Une fois encore et de façon surprenante, Google est mon ami. Son Tilt Brush est une innovation à couper le souffle quand on s’intéresse à la création graphique. Résultat : j’ai dessiné à la main des illustrations qui m’auraient pris cinq fois plus de temps à dessiner avec une souris. J’ai bien mérité un peu de détente. Me voilà dans une maison abandonnée et pleine de monstres sanguinaires sur Résident Evil 7. Lorsque la tension est à son comble, je réalise que le réel peut à son tour devenir l’échappatoire du virtuel. Il est peut-être même aussi bluffant, après tout.
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Ahahah un futur magnifique en perspective !